On a déjà parlé ici de la forte et pertinente présence de Greenpeace sur les réseaux sociaux. Depuis l’épisode Nestlé, la force de frappe de l’ONG sur le web n’est plus à démontrer.
Et depuis quelques mois, le défenseur de l’environnement multiplie les campagnes à forte résonance médiatique. Surtout, l’inventivité et le caractère intégré des campagnes lancées par Greenpeace sont étonnants.
http://www.greenpeace.org/france/fr/barbie/
Dernièrement, grâce à un procédé de storytelling efficace et la mise en place de plusieurs comptes Facebook et Twitter dédiés, Greenpeace s’est ainsi amusé à prendre la parole au nom de Ken prêt à quitter Barbie « accroc à la déforestation ». Et la poupée bodybuildée d’interroger les internautes sur son futur choix : quittera, quittera pas? jet privé rose contre principe écologique?
Reprenant les codes des magazines People, l »interview de Ken qui affirme « je ne sors pas avec des filles qui pratiquent la déforestation » a généré 275 316 vues, depuis sa mise en ligne il y a 1 mois.
Et Greenpeace n’en oublie pas moins ses procédés préférés, puisque des militants ont placardé la photo de Ken mécontent sur la façade de la marque Mattel.
Presque en parrallèle, Greenpeace s’attaquait au constructeur automobile Volkswagen, dénonçant son « côté obscur » en utilisant la célèbre image de Dark Vador, et appelant à « join the rebellion ».
Encore une fois, un beau travail à la fois de storytelling, de mobilisation sur les réseaux sociaux, et de réutilisation d’icônes chères au grand public.
Un succès toutefois à mesurer puisque les marques aurianet décider de contre-attaquer : en Angleterre, Cairn Energy a ainsi traîné l’ONG devant les tribunaux, visant l’interdiction de la publication des images d’une occupation sur Twitter et Facebook.
La fin de belles histoires ? …